mardi 11 mai 2010

Celle qui, celle qui, celle qui...

S'en va. Allez, prenez vos bagages, on déménage !

http://the-drawback.blogspot.com/

samedi 20 mars 2010

Celle qui revenait

Mercredi dernier, j'avais rdv dans une école de tourisme qui coûte un oeil, un bras et la peau du cul. "Vous passerez des tests de culture générale, anglais et de personnalité. Après, vous aurez un entretien individuel avec la directrice. Comptez 2h30", m'avais dit la secrétaire un mois auparavant. Moi, fille stressée que je suis, j'ai décidé de bosser ma culture G. C'est là que je me suis rendu compte que j'en n'avais pas. Ou si peu. En même temps, savoir que la superficie de l'Afrique est de 3 millions de km2, c'est pas donné à tout le monde.

C'est ainsi qu'armée de courage, de Rhinofluimicil et de mouchoirs (parce que je suis malade comme une chienne), je me suis rendue dans un immeuble design où les salles de cours ne s'appellent pas bêtement 1, 2, 3 ou A, B, C mais New York, Rome, Londres... Exotique, je vous dit.

Après une demi heure d'attente et une visite guidée de 5 mn parce que c'est petit quand même, nous nous installons, moi et deux concurents potentiel aux bonnes têtes de vainqueur, à Madrid pour ces fameux tests...

Parlez de 3 évènements d'actualité qui vous ont marqués cette semaine : Eh merde ! J'ai pas regardé Chazal hier !
Citez les départements de Midi-Pyrénée : Haute-Garonne, Gers et euh... c'est tout ?
Quel est le pays dont la capitale est Libreville ? : C'est en Afrique, non ?
Quelle est la monnaie en Russie ? : le Kopek !!
Combien de millions de touristes en France en 2008 ? : Tu veux pas que je te parle du taux d'inflation en Tchécoslovaquie en 1933 aussi ?
Quels sont les 3 derniers livres que vous avez lu ? : Ca le fait pas si je dis Mafalda, Generation Chaos et La fiancée de Bombay, hein ?

L'entretien s'est hyper bien passé, la directrice a vu que j'étais motivée, même si j'avais la morve au nez et la furieuse envie de bailler parce que je décrochais complètement de ce qu'elle me racontait. En même temps voilà quoi, je sortais de 4 semaines passées avec des monstres - des enfants - et j'étais sur les rotules.

Une semaine plus tard, j'ai reçu ma réponse. Je suis acceptée ! Ouaiiiis !

Ma joie a durée 2 minutes. Merde, je fais comment pour trouver 4 000 euros pour la payer, maintenant ?

CE BLOG N'EST PAS DECEDE !!

A écouter : "Mr Suit" - Wire
Pic found on DayDreamLily's blog

vendredi 5 mars 2010

Celle qui y voyait mieux, merci

C'est pas pour faire ma bêcheuse mais quand même... J'aime pas aller chez l'ophtalmo.

Ca fait presque 21 ans que mes yeux sont défaillants et que, tous les 12 mois, je dois aller voir Mme P., mon ophtalmo préférée. Autant dire qu'elle me connaît par coeur. Du moins, ma cornée et mes pupilles... Mais c'est décidément toujours aussi chiant quand elle s'exclame : "Mais qu'est-ce qu'elle a grandi !!". Bientôt, elle dira "Mais qu'est-ce qu'elle a vieilli !!"... Ouais, ça nous rajeunit pas tout ça.

Si j'aime pas aller là-bas, c'est qu'il faut toujours attendre trois plombes dans une salle d'attente aux magazines Marie-Claire daté du 3/11/1997 avant de se diriger vers un cabinet sombre et qui sent le renfermé. En plus, elle a eu la lubie, il y a quelques années, de se prendre un chien avec elle pour se tenir compagnie. Sauf qu'il dort tout le temps. Et ça pue. Le temps semble s'être figé chez Mme P. Les appareils sont les mêmes, les posters avec vue en coupe du globe occulaire aussi. Je sais pas comment elle a évité la dépression...

Mais surtout ce que je déteste, c'est la consultation en elle-même. T'es assit à 5m du tableau où sont affichées les lettres et on te demande de lire, comme si, franchement, c'était possible de pas y voir flou. Et puis t'as l'air gogol quand tu récites en fronçant les sourcils, trop concentré : "M... X... E... Non ! F ! T... J ou G ?". J'aime pas non plus quand elle me fout sa lampe torche dans l'oeil, j'ai l'impression de perdre la vue et après y'a plein d'étoiles. Ni quand elle me triture les paupières. En plus, mon maquillage coule.

Mais là où ça devient insupportable, c'est quand elle me met sur le nez ces grosses lunettes réglables avec verres interchangeables. Je suis comme une môme, j'ai toujours envie de ricaner (je me mords l'intérieur des joues et tout). En même temps, j'imagine fort bien la gueule que j'ai avec et y'a de quoi pleurer de rire. "C'est mieux avec celui-là (changement de verre) ou celui-ci ?" - "C'est pareil"... Je suis sûre qu'elle en a marre de moi.

La dernière fois, j'ai carrément perdu le contrôle. Faut dire qu'elle a serrée tellement fort les montures que les carreaux se sont écrasés contre mes yeux, de sorte que je n'y voyait foutrement rien et qu'en plus, ça me tordait les cils (t'imagines la violence de la femme, t'sais, elle s'est acharnée). J'ai explosé de rire, of course. Pour garder mon sérieux, j'ai du me concentrer sur son haleine putride. Y'a rien de mieux pour faire la gueule.

Enfin, mon ophtalmo, elle est pas cool. Un jour, elle m'a virée du cabinet. Tout ça parce que je me moquais de mon frère et de ses lunettes rondes toutes pourries qui te font une tête de demeuré.


En écoute : Annie - "It's a hard-knock life"
Pic found on Day Dream Lily's Blog

dimanche 21 février 2010

Celle qui était mono (c'est de laaa racaaiiille, ça fume, ça boit et ça ne fout riiien !)

Je suis é-pui-sée. Mes oreilles sifflent, j'ai le corps las et lourd, la tête vide et pleine à la fois. J'ai la rate qui s'dilate, j'ai le foie qui est pas droit... Je suis tellement Hors Service que mercredi, j'ai même pas eu le courage de regarder mon fantasme - ma série préférée, Mentalist, jusqu'au bout. T'imagines le massacre, quoi.

J'avais oublié combien s'occuper des enfants, c'est un peu le bagne de Cayenne.

Déja, ils sont bourrés d'énergie. Ils sautent partout : "Alors on dirait que par terre, c'est de la lave, et il faut sauter sur les cailloux (les coussins) pour pas tomber dedans et après, on vivrait sur des rochers (des poufs)". Ils crient tout le temps pour n'importe quoi : "MAIS NOOOON ! Y'A PAS CLEM'S ! T'AS TRICHEEEE !". Ils courent à n'en plus finir : "Cindyyyy ? Tu joues avec nous à Epervier sortez, la balle au camp, trap-trap, 1-2-3 soleil ?". Sans compter le balancement sur les chaises, les jeux où il faut être rapide, les courses après les avions en papier qui volent... En 5 jours, je me suis rendue compte que j'avais beau être petite dans ma tête, mon corps refuse de suivre.

Puis les mômes, ça a toujours besoin d'être surveillé. C'est comme le lait sur le feu, t'as pas le temps de t'asseoir et de dire ouf que t'en a déja une qui a attrapé une paire de ciseaux Maped pour se tailler la frange. Ainsi, en quelques heures, j'ai évité des fracassages de crâne, des branches dans les yeux, de la peinture sur les manches...

Et j'avais oublié combien il font toujours des bêtises. En fait, je vais finir par m'appeller Julie Lescaut, tout le temps entrain de faire la police : "Sors les pieds de là ! Excuse-toi ! On ne dit pas de gros mots ! Mets-toi dans le rang ! Mange tes betteraves ! Fais pas ci, fais pas ça, (à dada prout-prout cadet, à cheval sur mon bidet) ..."

C'est horrible quand on y pense parce que moi, je déteste qu'on me donne des ordres et j'aime pas vraiment en donner. Mais ce ne sont pas des enfants, ce sont de vraies crapules, des monstres qu'il faut dresser avant qu'ils te bouffent. Là dernière fois, j'étais tellement énervée quand un gosse de 10 ans m'a sorti "Aboule les pâtes !" en tendant son assiette, que je lui ai presque crié "Wouuuooow ! Ch'uis pas ta pote !". Comme une racaille, t'sais. Je sais même pas où je suis allé le chercher...

En 5 jours, j'ai prit 10 ans dans la gueule. Ils me fatiguent, ces mômes...
Mais au fond (si tu creuses bien et tout), je les aime bien. Y'en a qui sont mignons, qui viennent vers toi spontanément et qui te prennent par la main, qui te parlent de leurs tracas et de leurs joies, du lapin qui s'est fait bouffé par le chat et de la maman qui a acheté des P'tits Filous Tubes, qui te font des tresses, qui s'asseoient sur tes genoux et qui te demandent s'ils peuvent t'inviter à leur anniversaire parce que j'ai 8 ans, je suis grand maintenant !

Et puis bon, la vérité sort TOUJOURS de la bouche des enfants, hein. On m'a dit que j'étais belle, que mes cheveux étaient doux, que je sentais bon, que j'avais l'air plus jeune que mes 21 ans, que j'étais trop sympa et "Cindy ? Tu te mets à côté de moi dans le bus ? Et tu manges à ma table ?". C'est décidément plus agréable que les regards mornes dans le métro direction Mirail Université.

Ouais, en fait, les enfants, c'est cool. Sauf quand ils m'ont sorti que mes piercings étaient moches.


En écoute : "Don't look back in Anger" - Oasis.
(Pic by Kellery)

dimanche 14 février 2010

Celle qui n'avait pas de coeur, pas de sentiments, pas d'amour

J’aime pas la St Valentin. C’est commercial, et puis ça sert à rien, et puis ça rend triste les gens seuls, et puis c’est nul de se sentir obligé d’offrir des cadeaux un jour dans l’année, et puis les cœurs c’est moche, et bla bla bla et bla bla bla. Ceci n’est pas le commentaire d’une fille aigrie qui est seule depuis 9 mois (Han ! Comment tu fais ?! 9 moiiiis ?!). Ceci est le commentaire d’une fille qui en a marre de voir étalé partout « Vive les amoureux avec Caprice des Dieux ! » et « Bonne St Valentin avec Mauboussin (seulement 995 euros la bague !)».

Moi, je suis bien toute seule. Les garçons m’énervent. Ne vous méprenez pas, les filles aussi.

Toute seule, j’ai la liberté de mouvement. Hyper important, pour ne pas dire primordial. Pas besoin de dire qui je vois, quand, comment, mais où est donc ornicar ? J’ai pas la Gestapo au cul (« Nous safons les moyens de vous fairrre parrrler ! ») et c’est franchement jouissif.

Je n’ai pas non plus besoin de me taper des trucs horribles à la télé comme le catch ou la Formule 1. Je n‘entends pas « Mais chérie, y’a Stade Toulousain - Castres ! », auquel je devrai répliquer : « Regarde Zone Interdite, t’auras l’air moins con devant ». C’est moi la maîtresse de la télécommande d’abord.

Et pour la St Valentin, l’anniversaire, Noel, la fête des patrons, des secrétaires, du parfait petit copain, je n’ai pas besoin de me torturer trois mois à l’avance pour savoir ce que je vais lui offrir. Le pull Celio, la gourmette argent Marc d’Orcel, le dernier cd -navet - de David Guetta,… ? Merde, mais y’a pas le choix pour les mecs !
Et je ne me prépare pas non plus à recevoir un cadeau que je vais, forcément, détester (parce que toutes les filles savent que l'Homme a mauvais goût, par essence). "Oh ! Mon amouuur ! Une batterie de casseroles Tefal ! Fallait paaas ! Non, non, je t'assure, fallait pas !".

Comme je suis seule, je ne culpabilise pas de ne pas m’épiler les gambettes tous les 31 du mois, ni d’engloutir une tablette de chocolat, ni de ne pas me maquiller le dimanche pour-laisser-respirer-la-peau, ni d’avoir un pyjama avec des nounours bleus ou encore d’avoir la tête de Susan Boyle (en un peu mieux quand même) quand je me réveille.

Mais ce que j’adore encore plus, moi, c’est que je peux faire tout ce qui me passe par la tête, y’a personne pour me juger. Je suis du genre de fille - folle - qui, tout d’un coup, sans raison apparente, se met à faire une danse connue d’elle seule (composée de saut sur place et force gestes amples des bras), ou chanter d’une voix suraiguë en hindi (« Nimbooooooooda ! »), ou rigoler à se faire pipi dessus en repensant à un truc (« C‘est quoi, Couture ? »)...

« I’m free like a river ! », chantait mon pote Steevy (Wonder s’entend). « And I like it rough» aurait continué Lady Gaga, ma référence culturelle ultime.

Bien sûr, avoir un copain représente plein d’avantages que je ne vous détaillerai pas parce que j’ai pas envie de déprimer.


A écouter : Aishwarya Rai - "Thoda Sa Pagla"
(Pic by Jordan Smith)

mercredi 10 février 2010

Celle qui était la maîtresse (bien) cachée de Simon Baker

Ce soir, je vais mouiller ma culotte en coton Dim avec gros élastique (so sex et over confortable). Ce soir, mes yeux vont s'exorbiter, mon souffle va se couper et je vais baver comme une gâteuse. Ce soir (et toute la journée, en fait), c'est mercredi. Et qui dit mercredi, dit... ? Non, pas ravioli, non. Dit... The Mentalist ! Hiiiii ! (reprend son souffle) Hiiiii ! Hystérie : on.

Pourtant avec moi, c'était pas gagné, au début. "Ahhh noooon ! Encore une série policière ! Putain mais c'est pas vrai, c'est chiant à force ! J'écris à TF1 !". Il faut que tu saches, cher lecteur anonyme ou non, que moi, niveau série ou film policier, je suis une spectatrice difficile. Si tu t'appelles pas Hercule Poirot ou Sherlock Holmes, tu vas avoir du mal à me séduire (mentalement parlant. Les grosses moustaches et les casquettes en laine qui pique, très peu pour moi).

Mais je me suis laissé tenter - de toute façon y'avait rien d'autre à la télé. J'ai trouvé ça tip-top dès les premières minutes (rien que le générique m'emballait). Ce qui est un bon point, certes. Pas violent, pas sanglant, pas terrorisant, pas méchant... Des énigmes pas casse-tête, surtout, et ça, ça fait du bien après une dure journée à dormir - à écouter les profs parler. Et puis les agents du CBI sont HUMAINS ! C'est fabuleux de voir des flics gentils avec un coeur, la larme à l'oeil et tout et tout ! Ca veut dire qu'ils sont presque comme nous... En même temps, c'est de la fiction, n'oublions pas. T'as déja vu un CRS pleurer pour autre chose qu'une bombe lacrymo dans l'oeil, toi ?

Mais je dois dire que si tous les mercredi je saute partout en criant à ma mère : "Ce soir, y'a Patrick Jane ! Ce soir, je vois Simoooon, lalala", c'est pas spécialement pour regarder des gens bien sapés dégainer leurs armes comme Lucky Luke. Moi, mon leitmotiv, c'est Simon Baker, aka Patrick Jane, consultant mentaliste du CBI.

Ce mec, c'est un peu mon fantasme numbeur ouane du moment. Il est canon (je retire ce que je dis sur ses rides, c'est encore plus sex, en fait), il est intelligent, il est drôle, il est passionant, il est irrésistible, il est cynique, il est... En plus, il a des supers cheveux que t'as trop envie de passer la main dedans et de t'exclamer "Ouaaaah ils sont trop soyeux ! C'est naturel ?" (hyper important, les cheveux. J'ai rien contre les chauves, c'est des gens très bien et - presque - comme nous mais moi, j'aime les poils sur le caillou), il a une super bagnole (une DS même que je veux la même le jour où j'aurai mon permis... J'ai pas dit en quelle année), il a de super fringues (même si les costards, je trouve ça moyen, là c'est limite pipi dans la culotte - je parle beaucoup de culotte, vous trouvez pas ?) et surtout : il a de super pouvoirs ! Pas comme Spider Man (bien qu'il me fasse grimper aux murs - j'arrête, c'est dégradant pour mon image littéraire) mais il sait observer le comportement des gens et le comprendre et ça, ça ne gâche rien. Moi, s'il me croisait, il saurait tout de suite que je veux qu'il m'épouse et qu'il me fasse 10 bébés minimum. Embarrassant mais sincère.

Oui, cet homme - personnage de fiction - est parfait. Et il est à moi. D'ailleurs, il est dans "ma liste des hommes pour la semaine". Moques-toi, vas-y ! T'en a jamais fait, peut-être ?


(Pic by Waldemar and Max)

dimanche 7 février 2010

Celle qui devrait s'appeller Soeur Cindy

Je suis trop bonne. Comprenez gentille, bande de vicelards. On dirait pas comme ça, hein. Physiquement déjà, je ne sais pas combien de fois on m’a dit : « Souris un peu ! », ce à quoi je réplique sauvagement (avec les yeux comme des baîonnettes et tout, t'sais, la vraie folle quoi) : "Pour quoi faire ?" (et encore, j‘ai pas dit « Ta gueule »). C’est vrai, c’est effrayant les gens qui sourient tout le temps genre Joker, non ? Bon et en plus de ça, je suis toujours entrain d’assassiner verbalement mon prochain. C’est pas ma faute, le prochain est chiant, comme disait mon maître spirituel (Desproges, pas Gourou Nanak). Mais en fait, sous ces airs impénétrables, froids et cyniques, je suis fondamentalement gentille. J’ai un cœur (et même qu'il bat !). Desfois, ça me mène vraiment à des situations à la con...

Comme hier, par exemple. Deux femmes nous ont sautées dessus, à Bam et moi, alors qu’on cherchait un endroit à Toulouse où refaire le monde. «Blablabla étude de marché ! Blablabla yaourt à la fraise ! Blablabla 5mn !». Et moi, bonne sœur que je suis : « Bon, ok… ». J’avais pas spécialement envie, hein. Mais je me suis dit : « Les pauvres quand même, c’est un boulot ingrat, tout le monde leur dit toujours non alors je vais faire ma B.A du jour, j’accepte». J’ai embarqué Bam dans ma mésaventure, of course. C’est en montant dans un immeuble à l’aspect coupe-gorge que je me suis dit « T’es con, Cindy. T‘es très con. Tu vas peut-être te faire assassiner pour une sombre affaire de yaourt». Et je suis tellement gentille que j’ai même accepté de goûter du bout de la langue (« Ch’uis sûre qu’il y a de l’arsenic et je vais mouriiir... ») et même de donner mon identité.

Un jour aussi, à un mec dans la rue qui me parlait d’une assoc’ avec des gosses qui font des courses de vélo, j’ai donné 2 ou 3 euros. Je trouvais ça mignon et puis il m’avait dit qu’il vendait des barres de nougat. « Merci, mademoiselle ! », dit-il en s‘éloignant. J’ai pas eu ma barre de nougat.

Quelques jours plus tard, et pour 1 euro de plus, j'ai eu droit à des vignettes autocollantes.

La dernière fois, un type m’a demandé 40 cents (ouais, il a dit « cents » à l’américaine) pour un ticket de métro. Bonne poire, je lui file 50 Cents (t’as comprit le jeu de mot ?). Même pas merci, ni merde, ni mange. Quel connard.

Et je n'oserai calculer le nombre de fois où j’ai signé des papiers dans la rue pour les orphelins de je sais pas où, les réfugiés de par là-bas et les gamins de la cité Machin.

C’est sans compter aussi quand, sans réfléchir aux éventuelles conséquences désastreuses, ma bouche dit « Tu veux que je... ? » alors que mon cerveau crie « NOOOOON ! TA GUEULE CINDY ! NE PROPOSE RIEN !». Y’a une mauvaise connexion. Et je me retrouve invariablement à faire des trucs alors que j‘ai pas envie. Genre pas plus tard que tout à l’heure, j’ai proposé à ma mère de nettoyer sa voiture (t'imagines un peu la connerie de la fille, quoi). Deux secondes après, le nez dans la poussière, j’ai réalisé le coût de l’opération et j’ai pleuré : « Mais pourquoi est-ce que je suis con à ce point-làààà ??!"

L'expression "Trop bon, trop con", c'est moi qui l'ai inventé. C'est clair.


En écoute : The Slits - "Shoplifting"
(Pic found on Day Dream Lily's blog)

mercredi 27 janvier 2010

Celle qui avait loupé le coche

Vous ne vous êtes jamais dit que, peut-être, l'Homme De Votre Vie vous était passé sous le nez et ce, sans que vous le sachiez ou ayez pu faire quoi que ce soit pour le retenir un peu ? Moi si, je me suis faîte la réflexion l'autre jour quand je mangeais ma salade à la fac en face d'un beau ténébreux (pas toi Solène, le mec derrière). Il était tellement trognonrhalalaj'enferaibienmon4h que, quand j'ai du partir, je me suis presque effondrée à l'idée que je ne le verrai sans doute plus jamais. Et là, PAF ! Comme une évidence, je me suis dit, "Cindy, c'était peut-être l'Homme De Ta Vie !". J'avais une envie folle de retourner au resto et de lui rouler un patin à le faire tomber de sa chaise. Mais j'ai pas pu parce que j'avais envie de faire pipi et après y'avait partiel.

Alors, je me suis dit encore : "Cindy (c'est comme ça que je m'appelle), combien de fois, à cause d'une chose ou d'une autre, as-tu raté l'Histoire d'Amour avec un grand H et un grand A ?".

C'est dingue, s'il le faut, l'Homme De Ma Vie, c'était le type croisé dans le métro alors que je faisais mon autiste avec ma musique dans les oreilles (et en bougeant les lèvres et en tapant du pied en rythme, la tehon, quoi). Ou le mec en amphi pendant que je baillais à me décrocher la mâchoire parce que socio après mangé, c'est indigeste. Ou le gars au restaurant pendant que je faisais tomber ma fourchette par terre puis ma petite cuillère comme si j'avais de la merde dans les doigts. Ou encore l'homme croisé au hasard d'une rue alors que j'avais mal boutonnée mon manteau. L'HDMV était peut-être là, à portée de main et je me suis ridiculisée. Et en plus, impossible de le retouver pour lui dire qu'en fait, dans la vraie vie, je suis pas vraiment comme ça. Pas vraiment. C'est terrible.

En fait, peut-être que l'HDMV, c'est une star. Et par conséquent, je ne l'ai jamais rencontré. Et encore plus par conséquent, Il est inaccessible (avec le I majuscule comme si c'était Dieu). Allez savoir si mon âme soeur, la prunelle de mes yeux, ma moitiée, mon coeur, n'est pas un acteur ou un chanteur mondialement connu. S'il le faut, il habite L.A ou N-Y et alors, impossible de le croiser ou de lui dire "bonjour mon amour, faisons connaissance" parce qu'Il aura des gardes du corps. Et en plus, peut-être qu'Il a une femme et des enfants. Ou qu'Il est un plus vieux que moi, genre 40 ans. Peut-être que mon amant et mari spirituel s'appelle Simon Baker, Pete Doherty, Jude Law, Johnny Depp, Robert Pattinson, Hugh Grant... Et y'aura toujours de grandes barrières entre nouuuus ! C'est trop terrible.

Mais le pire quand même serait que l'HDMV soit déja décédé. Genre, je suis pas née à la bonne époque et lui il a déja bien vécu et paf, il meurt, me laissant seule et désoeuvrée, persuadée que je ne trouverai jamais plus fabuleux que Lui. Genre, peut-être que l'HDMV c'était Joe Strummer (ce dont je suis même certaine). Impossible d'allez voir du côté de sa descendance, il n'a eu que des filles. Rien à faire donc pour l'atteindre un chouia. Il ne me reste que mes yeux pour pleurer. Pourquoi que je suis pas née dans les années 50, ouh ouh ouh (les sanglots longs des violons de l'automne blessent mon coeur d'une langueur monotone) ? C'est même plus terrible, là, c'est infernal.

Enfin, comme disait Kimya Dawson, une fille vachement inspirée et qui me fout le moral à zéro: "If I'm a spinster for the rest of my life, my arms will keep me warm on cold and lonely nights".

Super encourageant.


A écouter : "A-Punk" - Vampire Weekend
(Pic by Dae-Mon1 on Deviantart)

samedi 23 janvier 2010

Celle qui avait été crucifiée sur l'Autel du Meuble

Samedi dernier, j'ai été chez Ingvar Kamprad Elmtaryd Agunnaryd, un pote suédois qui a des magasins de meuble un peu partout dans le monde. Un super pote, peut-être même mon meilleur ami.

Figurez-vous que j'avais besoin d'un nouveau lit. MALM m'a grave tapée dans l'oeil alors ma maman a décidé de me l'offrir (parce que j'ai pas d'argent, vous comprenez. J'aime bien faire la miséreuse, histoire qu'on me plaigne un peu) et on se l'est fait livrer.

Je savais très bien que chez IKEA, les meubles était en kit pour un gain de place et de coût, ce que je trouvais très honorable vu que ça se ressent quand on passe en caisse. Donc j'applaudissais : bravo Ingvar ! Jusqu'au moment où j'ai vu qu'un lit, ça représentait 6 gros cartons. Là, j'ai arrêté d'applaudir, j'ai senti que j'aurai besoin de la validité de mes deux mains.

En effet, pendant près de 4h, mes mains n'ont pas eu de repos. Ma tête non plus d'ailleurs. Les plans d'Ingvar ne sont pas compliqués mais disons qu'un minimum d'attention et d'imagination sont requises. Imaginez un peu un lit tout fait. Imaginez maintenant que vous démontez toutes les pièces. Vous visualisez l'horreur, le désastre ? Et j'ai presque pas pleuré.

Armée de courage, de vis et de tournevis, j'ai endossée l'uniforme de Bob le Bricoleur. J'ai cloué du chêne, vissé de la vis, martelé de la planche, mis en place les 25 lattes, jointé, briqué,... Bref, Mr Bricolage, c'était moi.

Mais enfin, là où je voulais en venir, c'est que, quand même, je suis une fille sans muscles et sans force aucune et que par conséquent, j'ai eu mal partout après. Surtout aux mains. J'avais les stigmates de Jesus. Jesus, l'homme à tout faire portugais. C'était terrible, j'avais des ampoules et même que c'était dur de plier les mains et j'avais même mal aux muscles (que je ne possède pas) des avant-bras.

Pour conclure, je dirai qu'IKEA, c'est top pour la beauté des meubles (nan mais t'as déja vu la bibliothèque BILLY ?), le faible coût de produits nécéssaires (la chaise en plastique pliante à 4,90 euros, c'est suffisant), le bon goût des plats en restaurant (le risotto végétarien et les macarons géants à la fraise sont à se rouler par terre - ou dans un lit en expo qui a l'air trop confortable). Par contre, un jour, si je dois meubler mon appartement (ou mon château si je gagne à l'Euromillion), je louerai les services d'un Sven, un bricoleur suédois. Ben quoi ? C'est mieux un Sven qu'un Jesus, non ?

N'empêche que mon lit maintenant, j'y suis fourrée dès que je rentre chez moi. En plus, avec la housse de couette imprimée Liberty que j'ai choisie, ma chambre on dirait un peu la cabane en bois des Ingalls. Appellez-moi Laura. Laura Ingalls Kamprad.


En écoute : "See no evil" - Television.
(Pic by Live Bohemian on Flickr)

vendredi 15 janvier 2010

Celle qui se trouvait obsessionnelle

La dernière fois, j'écoutais parler Rachel et Ross (...) et elle lui disait qu'il était obsessionnel. Ca m'est resté dans la tête (comme une obsession) et je me suis posé la question à savoir si à moi aussi on pourrait me reprocher ça.

Ben ouais en fait, et pas qu'un peu. C'est quasiment alarmant même. En comptant tous les sujets et/ou personnes pour qui, tout à coup, je m'étais prit de passion, j'ai presque eu peur. Presque.

Je ne saurai dater le début de ces obsession toutes aussi diverses les unes que les autres. Peut-être devrions-nous commencer à partir de ma tendre enfance où je regardais en boucle la même k7 de Tom & Jerry au grand dam de ma mère... ?

Enfin, tout ce que je sais c'est que dès qu'un sujet me passionne, je deviens boulimique de l'info, hystérique de la photo rare, névrosée du dvd et cd, épileptique de la vidéo inconnue jusqu'alors. Une malade, quoi. J'ai besoin de TOUT connaître, de TOUT voir, de TOUT contrôler ! Bon, faut pas pousser, non plus...

Il y a eu l'Italie et Rome, Charlie Chaplin, Blink 182, Sid et Nancy, Londres, Joe Strummer et The Clash, le Bloody Sunday, Jude Law, Charmed, Billy Elliot, le punk, les années 20, l'Inde, Ian Curtis, The Thermals, Jack l'Eventreur, "Evil" d'Interpol, Bridget Jones... Certains dates d'une époque révolue alors m'emmerdez pas, ok ?

Alors certes, me direz-vous parce que vous avez un peu de jugeote, au moins, je suis calée sur pleins de sujets, je suis culturée, comme disait une fille de ma classe de 2nde qui, elle, ne l'était pas. C'est vrai. Il m'est arrivé plusieurs fois de répondre à des questions à Qui veut gagner des millions ? grâce à mon savoir abyssal. Mais dans la vraie vie, ça sert à quoi ? Tu crois que je vais pouvoir sortir tous les jours que Charlie Chaplin était né en 1889, que Nancy Spungen était schizo et Michel-Ange homo ?

Non, non, les obsessions sont dangereuses pour la santé et pour la vie sociale.

La santé parce qu'on s'épuise à chercher tout ce qu'on ne sait pas encore, on se fait mal aux yeux en passant des heures sur internet, mal à la tête en lisant des gros pavés, mal aux doigts aussi (t'as jamais eu de crampe à la main à force de taper sur le clavier toi peut-être ?). Bref, on s'use mentalement parce qu'on pense beaucoup beaucoup à ce qui nous passionne et ça, c'est MAL.

Encore plus mauvais pour la vie sociale parce qu'on s'isole (tu fais tes recherches en discutant avec tes amis ? "Dis, tu connaîtrais pas le nom de la petite amie du frère au premier batteur de Blink ?"). Puis tes obsessions, elles vont vite commencer à gonfler tes amis ou tes proches. Mes amis et ma famille peuvent en témoigner, je dois être d'une lourdeur épouvantable quand je commence mes phrases par : "Quand j'étais à Londres..." ou 'Tu savais que Joe Strummer...". Un vrai boulet.

Dernière obsession en date : Ian Curtis, le chanteur de Joy Division. Ca m'a prit comme une envie de pisser, j'avais besoin de connaître sa vie en détail. Ca m'a même donné envie de me faire tatouer la pochette de Unknow Pleasures (en plus de The Future is unwritten dans le bas du dos... si vous me copiez, je vous tue). Ma mère sera même pas surprise, elle est trop habituée à sa folle furieuse de fille.

En écoute : "She's lost control" - Joy Division

dimanche 10 janvier 2010

Celle qui en avait marre de la neige

"Aujourd'hui, les vastes plaines ont revêtues leur manteau hivernal et éphémère. Etendues blanches, silencieuses et glaciales où le temps semble s'être arrêté..."

J'aurai pu continuer longtemps comme ça si la neige avait été mon amie (et si j'avais été une vraie poétesse du siècle dernier). Mais comme vous l'aurez comprit, snow is not my cup of tea.

Bon, j'avoue, c'est beau. Les flocons qui tourbillonnent, la blancheur immaculée,... (je trouve rien d'autre à dire, pardon).

Mais franchement, pourquoi elle est tombée hier, cette salope ? Et toute la journée en plus ! Ca n'aurait pas pu arriver vendredi, non ? Vendredi où j'avais 2h de conduite et auxquelles je n'avais pas du tout envie de participer parce que a) c'était à 8h, b) il faisait nuit, c) il faisait froid et d) j'étais trop bien dans mon bunker de couettes et coussins. Ben non, rien, que tchi, nada, nothing, niente, pas un flocon. J'ai du me taper des créneaux et des rangement en épis en marche arrière.

Et , comme par hasard, hier, samedi 9 janvier, alors que j'avais prévu d'aller à Auchan faire les soldes, je me suis reveillée avec 12 cm de neige qui attendait bien sagement derrière les volets. J'ai presque hurlée de désespoir en voyant qu'elle avait décidée de ne pas s'arrêter de la journée. C'est la première fois que je voyais ça... Chez moi, on se serait cru dans un chalet en Savoie (la fondue et la cheminée en moins). "Et c'est ainsi que j'ai regardé les flocons s'amonceller sur les pulls et jeans que je ne pourrai pas acheter...". La Haine, quoi. De pas sortir, j'ai senti que j'allais devenir marteau alors, sous le prétexte fallacieux d'acheter de la farine au blé noir pour des crépes salées dont j'avais follement envie mais enfin bon je vais pas vous raconter ma vie non plus, je suis parti under the snow, couverte jusqu'aux bouts des cuticules. Très dangereux car très glissant. Et le prrrft prrrft des pas qui crissent, ça va un moment, hein. Puis ça a failli abîmer mes bottes en plus.

Et, encore une fois, comme par hasard, la neige fond aujourd'hui. Aujourd'hui où je n'ai rien à faire. Tant qu'à nous faire chier, elle aurait au moins pu rester jusqu'à demain, non ? J'ai pas une envie follichonne d'aller en cours, moi. Surtout avec -8 °C. En plus, la neige qui fond, ça fait dégueulasse, y'a de la boue partout, ça révèle des cadavres de chats prit dans les glaces (j'déconne ! Encore que...) et ça mouille les pieds comme si ont était dans les rizières chinoises.

Donc, récapitulons, que la neige tombe ou que la neige fonde, elle me fait... ? CHIER ! Bravo !

En écoute : "Slow life" - Grizzly Bear (Pic found on Tumblr)

dimanche 3 janvier 2010

Celle qui avait prit des (bonnes) résolutions

Ouiiii ! C'est la fêêêête ! On a changé d'année ! Certes, ça fait 4 jours, mais j'ai le droit de m'en réjouir encore, non ? Ne me cassez pas mes ardeurs, mes amis. Commençons bien 2010. Donc comme je le disais par-là (==>) je ne souhaite que bonheur et santé qu'à ceux que j'aime. Dont toi, lecteur assidu...

Bon, ma bonne humeur et mon envie de sauter partout s'arrêtent là parce que a) je ne suis pas gogole et b) les cours reprennent. Ah oui, de suite, ça calme, hein. Ca ne me dérange pas vraiment de retourner en amphi (j'ai juste l'impression qu'on va m'arracher les intestins et broyer mon estomac, c'est tout); c'est surtout que ça va me gaver d'entendre "Bonne année ! Bonne santé ! Bla Bla Bla !" et même par les profs... Ne devrions-nous pas souhaiter nos voeux qu'à ceux qu'on apprécie vraiment, ceux qui comptent, ceux qui, s'ils n'étaient plus là, nous manqueraient à nous arracher les cheveux ? Alors que certains, tu ne leur veut pas de mal mais enfin, tu t'en foutrai un peu s'il lui arrivait une tuile. Faîtes pas les gens choqués derrière vos ordis, on n'est pas tous Mère Théresa. Moi, j'aime mon prochain mais jusqu'à un certain point.
Et retourner vers tant de faux-culs, ah, je me meurs !

Mais la nouvelle année est aussi synonyme de bonnes résolutions ! J'y avais réfléchi quelques semaines avant déja, pour voir si c'était franchement réalisable. Oui, ça l'est et c'est maintenant en exclusivité mondiale que je vais vous les délivrer (roulement de tampour, coup de cymbale) :

1 - Je ne mangerai plus de viande ! Je serai plus végétarienne que végétarienne. C'est même pas une lubie, c'est juste que la viande saignante me donne envie de rendre mon p'tit déj alors qu'avant, j'aurai tué pour un morceau de beefsteack. Maintenant, c'est ma mère qui fait une drôle de gueule quand elle me voit trier les lardons dans mes lentilles.

2 - Je vais voir le maximum de villes et de pays inconnus ! Je vais prendre mon sac à dos et je vais parcourir le monde tel le Guide du Routard (la moustache et la dégaine hippie en moins) et je vais m'émerveiller et je vais rencontrer plein de gens fantastiques et je vais avoir plein de paillettes dans les yeux et il va m'arriver plein de conneries... Mais je m'en fout parce que je suis liiiiibre !

3 - Je vais obtenir mon permis ET mon BAFA ! Oui, lecteur, tu m'as bien lu, je vais tenter l'impossible (surtout pour le permis). Je vais avoir ce putain de papier rose qui me fait tant défaut depuis toutes ces années et je vais être tellement contente que dans la foulée, je m'achèterai la Fiat 500 (les nouvelles, hein, pas les pots de yaourt) avec l'argent que j'aurai gagné dans les colos et centres aérés grâce au BAFA. Tu vois l'organisation un peu ?

4 - Je vais déménager ! Adieu Toulouse ! Adieu Haute-Garonne ! Je ne vous regretterai pas ! M'en aller voir l'océan, le sable, la verdure, mes oncles, la nouvelle maison... Espoir, toujours !

5 - Je vais enfin arriver à 45 kg ! Oui, tout est possible, tout est réalisable ! Quitte à perdre une côte.

6 - Je vais avoir des notions de russe et d'hindi. Ouais, c'est ce que j'ai décidé même si c'est vachement dur. Pourquoi ?, me demanderez-vous. Parce que j'ai bien l'intention d'allez voir les russes et les indiens un de ces jours et que j'aimerai pas avoir l'air d'une conne en demandant mon chemin (ou en demandant l'hôpital le plus proche à cause d'une indigestion).

Réalisables, j'vous dit...

En écoute : "Death or Glory" - The Clash
(Pic by KK+ on Flickr)