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mardi 11 mai 2010
Celle qui, celle qui, celle qui...
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samedi 20 mars 2010
Celle qui revenait
C'est ainsi qu'armée de courage, de Rhinofluimicil et de mouchoirs (parce que je suis malade comme une chienne), je me suis rendue dans un immeuble design où les salles de cours ne s'appellent pas bêtement 1, 2, 3 ou A, B, C mais New York, Rome, Londres... Exotique, je vous dit.
Après une demi heure d'attente et une visite guidée de 5 mn parce que c'est petit quand même, nous nous installons, moi et deux concurents potentiel aux bonnes têtes de vainqueur, à Madrid pour ces fameux tests...
Parlez de 3 évènements d'actualité qui vous ont marqués cette semaine : Eh merde ! J'ai pas regardé Chazal hier !
Citez les départements de Midi-Pyrénée : Haute-Garonne, Gers et euh... c'est tout ?
Quel est le pays dont la capitale est Libreville ? : C'est en Afrique, non ?
Quelle est la monnaie en Russie ? : le Kopek !!
Combien de millions de touristes en France en 2008 ? : Tu veux pas que je te parle du taux d'inflation en Tchécoslovaquie en 1933 aussi ?
Quels sont les 3 derniers livres que vous avez lu ? : Ca le fait pas si je dis Mafalda, Generation Chaos et La fiancée de Bombay, hein ?
L'entretien s'est hyper bien passé, la directrice a vu que j'étais motivée, même si j'avais la morve au nez et la furieuse envie de bailler parce que je décrochais complètement de ce qu'elle me racontait. En même temps voilà quoi, je sortais de 4 semaines passées avec des monstres - des enfants - et j'étais sur les rotules.
Une semaine plus tard, j'ai reçu ma réponse. Je suis acceptée ! Ouaiiiis !
Ma joie a durée 2 minutes. Merde, je fais comment pour trouver 4 000 euros pour la payer, maintenant ?
CE BLOG N'EST PAS DECEDE !!
A écouter : "Mr Suit" - Wire
Pic found on DayDreamLily's blog
vendredi 5 mars 2010
Celle qui y voyait mieux, merci
Ca fait presque 21 ans que mes yeux sont défaillants et que, tous les 12 mois, je dois aller voir Mme P., mon ophtalmo préférée. Autant dire qu'elle me connaît par coeur. Du moins, ma cornée et mes pupilles... Mais c'est décidément toujours aussi chiant quand elle s'exclame : "Mais qu'est-ce qu'elle a grandi !!". Bientôt, elle dira "Mais qu'est-ce qu'elle a vieilli !!"... Ouais, ça nous rajeunit pas tout ça.
Si j'aime pas aller là-bas, c'est qu'il faut toujours attendre trois plombes dans une salle d'attente aux magazines Marie-Claire daté du 3/11/1997 avant de se diriger vers un cabinet sombre et qui sent le renfermé. En plus, elle a eu la lubie, il y a quelques années, de se prendre un chien avec elle pour se tenir compagnie. Sauf qu'il dort tout le temps. Et ça pue. Le temps semble s'être figé chez Mme P. Les appareils sont les mêmes, les posters avec vue en coupe du globe occulaire aussi. Je sais pas comment elle a évité la dépression...
Mais surtout ce que je déteste, c'est la consultation en elle-même. T'es assit à 5m du tableau où sont affichées les lettres et on te demande de lire, comme si, franchement, c'était possible de pas y voir flou. Et puis t'as l'air gogol quand tu récites en fronçant les sourcils, trop concentré : "M... X... E... Non ! F ! T... J ou G ?". J'aime pas non plus quand elle me fout sa lampe torche dans l'oeil, j'ai l'impression de perdre la vue et après y'a plein d'étoiles. Ni quand elle me triture les paupières. En plus, mon maquillage coule.
Mais là où ça devient insupportable, c'est quand elle me met sur le nez ces grosses lunettes réglables avec verres interchangeables. Je suis comme une môme, j'ai toujours envie de ricaner (je me mords l'intérieur des joues et tout). En même temps, j'imagine fort bien la gueule que j'ai avec et y'a de quoi pleurer de rire. "C'est mieux avec celui-là (changement de verre) ou celui-ci ?" - "C'est pareil"... Je suis sûre qu'elle en a marre de moi.
La dernière fois, j'ai carrément perdu le contrôle. Faut dire qu'elle a serrée tellement fort les montures que les carreaux se sont écrasés contre mes yeux, de sorte que je n'y voyait foutrement rien et qu'en plus, ça me tordait les cils (t'imagines la violence de la femme, t'sais, elle s'est acharnée). J'ai explosé de rire, of course. Pour garder mon sérieux, j'ai du me concentrer sur son haleine putride. Y'a rien de mieux pour faire la gueule.
Enfin, mon ophtalmo, elle est pas cool. Un jour, elle m'a virée du cabinet. Tout ça parce que je me moquais de mon frère et de ses lunettes rondes toutes pourries qui te font une tête de demeuré.

En écoute : Annie - "It's a hard-knock life"
Pic found on Day Dream Lily's Blog
dimanche 21 février 2010
Celle qui était mono (c'est de laaa racaaiiille, ça fume, ça boit et ça ne fout riiien !)
Déja, ils sont bourrés d'énergie. Ils sautent partout : "Alors on dirait que par terre, c'est de la lave, et il faut sauter sur les cailloux (les coussins) pour pas tomber dedans et après, on vivrait sur des rochers (des poufs)". Ils crient tout le temps pour n'importe quoi : "MAIS NOOOON ! Y'A PAS CLEM'S ! T'AS TRICHEEEE !". Ils courent à n'en plus finir : "Cindyyyy ? Tu joues avec nous à Epervier sortez, la balle au camp, trap-trap, 1-2-3 soleil ?". Sans compter le balancement sur les chaises, les jeux où il faut être rapide, les courses après les avions en papier qui volent... En 5 jours, je me suis rendue compte que j'avais beau être petite dans ma tête, mon corps refuse de suivre.
Puis les mômes, ça a toujours besoin d'être surveillé. C'est comme le lait sur le feu, t'as pas le temps de t'asseoir et de dire ouf que t'en a déja une qui a attrapé une paire de ciseaux Maped pour se tailler la frange. Ainsi, en quelques heures, j'ai évité des fracassages de crâne, des branches dans les yeux, de la peinture sur les manches...
C'est horrible quand on y pense parce que moi, je déteste qu'on me donne des ordres et j'aime pas vraiment en donner. Mais ce ne sont pas des enfants, ce sont de vraies crapules, des monstres qu'il faut dresser avant qu'ils te bouffent. Là dernière fois, j'étais tellement énervée quand un gosse de 10 ans m'a sorti "Aboule les pâtes !" en tendant son assiette, que je lui ai presque crié "Wouuuooow ! Ch'uis pas ta pote !". Comme une racaille, t'sais. Je sais même pas où je suis allé le chercher...
En 5 jours, j'ai prit 10 ans dans la gueule. Ils me fatiguent, ces mômes...
Et puis bon, la vérité sort TOUJOURS de la bouche des enfants, hein. On m'a dit que j'étais belle, que mes cheveux étaient doux, que je sentais bon, que j'avais l'air plus jeune que mes 21 ans, que j'étais trop sympa et "Cindy ? Tu te mets à côté de moi dans le bus ? Et tu manges à ma table ?". C'est décidément plus agréable que les regards mornes dans le métro direction Mirail Université.
Ouais, en fait, les enfants, c'est cool. Sauf quand ils m'ont sorti que mes piercings étaient moches.
En écoute : "Don't look back in Anger" - Oasis.
(Pic by Kellery)
dimanche 14 février 2010
Celle qui n'avait pas de coeur, pas de sentiments, pas d'amour
Moi, je suis bien toute seule. Les garçons m’énervent. Ne vous méprenez pas, les filles aussi.
Toute seule, j’ai la liberté de mouvement. Hyper important, pour ne pas dire primordial. Pas besoin de dire qui je vois, quand, comment, mais où est donc ornicar ? J’ai pas la Gestapo au cul (« Nous safons les moyens de vous fairrre parrrler ! ») et c’est franchement jouissif.
Je n’ai pas non plus besoin de me taper des trucs horribles à la télé comme le catch ou la Formule 1. Je n‘entends pas « Mais chérie, y’a Stade Toulousain - Castres ! », auquel je devrai répliquer : « Regarde Zone Interdite, t’auras l’air moins con devant ». C’est moi la maîtresse de la télécommande d’abord.
Et pour la St Valentin, l’anniversaire, Noel, la fête des patrons, des secrétaires, du parfait petit copain, je n’ai pas besoin de me torturer trois mois à l’avance pour savoir ce que je vais lui offrir. Le pull Celio, la gourmette argent Marc d’Orcel, le dernier cd -navet - de David Guetta,… ? Merde, mais y’a pas le choix pour les mecs !
Comme je suis seule, je ne culpabilise pas de ne pas m’épiler les gambettes tous les 31 du mois, ni d’engloutir une tablette de chocolat, ni de ne pas me maquiller le dimanche pour-laisser-respirer-la-peau, ni d’avoir un pyjama avec des nounours bleus ou encore d’avoir la tête de Susan Boyle (en un peu mieux quand même) quand je me réveille.
Mais ce que j’adore encore plus, moi, c’est que je peux faire tout ce qui me passe par la tête, y’a personne pour me juger. Je suis du genre de fille - folle - qui, tout d’un coup, sans raison apparente, se met à faire une danse connue d’elle seule (composée de saut sur place et force gestes amples des bras), ou chanter d’une voix suraiguë en hindi (« Nimbooooooooda ! »), ou rigoler à se faire pipi dessus en repensant à un truc (« C‘est quoi, Couture ? »)...
« I’m free like a river ! », chantait mon pote Steevy (Wonder s’entend). « And I like it rough» aurait continué Lady Gaga, ma référence culturelle ultime.
Bien sûr, avoir un copain représente plein d’avantages que je ne vous détaillerai pas parce que j’ai pas envie de déprimer.

(Pic by Jordan Smith)
mercredi 10 février 2010
Celle qui était la maîtresse (bien) cachée de Simon Baker

dimanche 7 février 2010
Celle qui devrait s'appeller Soeur Cindy
Comme hier, par exemple. Deux femmes nous ont sautées dessus, à Bam et moi, alors qu’on cherchait un endroit à Toulouse où refaire le monde. «Blablabla étude de marché ! Blablabla yaourt à la fraise ! Blablabla 5mn !». Et moi, bonne sœur que je suis : « Bon, ok… ». J’avais pas spécialement envie, hein. Mais je me suis dit : « Les pauvres quand même, c’est un boulot ingrat, tout le monde leur dit toujours non alors je vais faire ma B.A du jour, j’accepte». J’ai embarqué Bam dans ma mésaventure, of course. C’est en montant dans un immeuble à l’aspect coupe-gorge que je me suis dit « T’es con, Cindy. T‘es très con. Tu vas peut-être te faire assassiner pour une sombre affaire de yaourt». Et je suis tellement gentille que j’ai même accepté de goûter du bout de la langue (« Ch’uis sûre qu’il y a de l’arsenic et je vais mouriiir... ») et même de donner mon identité.
Un jour aussi, à un mec dans la rue qui me parlait d’une assoc’ avec des gosses qui font des courses de vélo, j’ai donné 2 ou 3 euros. Je trouvais ça mignon et puis il m’avait dit qu’il vendait des barres de nougat. « Merci, mademoiselle ! », dit-il en s‘éloignant. J’ai pas eu ma barre de nougat.
La dernière fois, un type m’a demandé 40 cents (ouais, il a dit « cents » à l’américaine) pour un ticket de métro. Bonne poire, je lui file 50 Cents (t’as comprit le jeu de mot ?). Même pas merci, ni merde, ni mange. Quel connard.
Et je n'oserai calculer le nombre de fois où j’ai signé des papiers dans la rue pour les orphelins de je sais pas où, les réfugiés de par là-bas et les gamins de la cité Machin.
C’est sans compter aussi quand, sans réfléchir aux éventuelles conséquences désastreuses, ma bouche dit « Tu veux que je... ? » alors que mon cerveau crie « NOOOOON ! TA GUEULE CINDY ! NE PROPOSE RIEN !». Y’a une mauvaise connexion. Et je me retrouve invariablement à faire des trucs alors que j‘ai pas envie. Genre pas plus tard que tout à l’heure, j’ai proposé à ma mère de nettoyer sa voiture (t'imagines un peu la connerie de la fille, quoi). Deux secondes après, le nez dans la poussière, j’ai réalisé le coût de l’opération et j’ai pleuré : « Mais pourquoi est-ce que je suis con à ce point-làààà ??!"
L'expression "Trop bon, trop con", c'est moi qui l'ai inventé. C'est clair.

En écoute : The Slits - "Shoplifting"
(Pic found on Day Dream Lily's blog)
mercredi 27 janvier 2010
Celle qui avait loupé le coche

A écouter : "A-Punk" - Vampire Weekend
samedi 23 janvier 2010
Celle qui avait été crucifiée sur l'Autel du Meuble
Je savais très bien que chez IKEA, les meubles était en kit pour un gain de place et de coût, ce que je trouvais très honorable vu que ça se ressent quand on passe en caisse. Donc j'applaudissais : bravo Ingvar ! Jusqu'au moment où j'ai vu qu'un lit, ça représentait 6 gros cartons. Là, j'ai arrêté d'applaudir, j'ai senti que j'aurai besoin de la validité de mes deux mains.
En effet, pendant près de 4h, mes mains n'ont pas eu de repos. Ma tête non plus d'ailleurs. Les plans d'Ingvar ne sont pas compliqués mais disons qu'un minimum d'attention et d'imagination sont requises. Imaginez un peu un lit tout fait. Imaginez maintenant que vous démontez toutes les pièces. Vous visualisez l'horreur, le désastre ? Et j'ai presque pas pleuré.
Armée de courage, de vis et de tournevis, j'ai endossée l'uniforme de Bob le Bricoleur. J'ai cloué du chêne, vissé de la vis, martelé de la planche, mis en place les 25 lattes, jointé, briqué,... Bref, Mr Bricolage, c'était moi.
Mais enfin, là où je voulais en venir, c'est que, quand même, je suis une fille sans muscles et sans force aucune et que par conséquent, j'ai eu mal partout après. Surtout aux mains. J'avais les stigmates de Jesus. Jesus, l'homme à tout faire portugais. C'était terrible, j'avais des ampoules et même que c'était dur de plier les mains et j'avais même mal aux muscles (que je ne possède pas) des avant-bras.
Pour conclure, je dirai qu'IKEA, c'est top pour la beauté des meubles (nan mais t'as déja vu la bibliothèque BILLY ?), le faible coût de produits nécéssaires (la chaise en plastique pliante à 4,90 euros, c'est suffisant), le bon goût des plats en restaurant (le risotto végétarien et les macarons géants à la fraise sont à se rouler par terre - ou dans un lit en expo qui a l'air trop confortable). Par contre, un jour, si je dois meubler mon appartement (ou mon château si je gagne à l'Euromillion), je louerai les services d'un Sven, un bricoleur suédois. Ben quoi ? C'est mieux un Sven qu'un Jesus, non ?
N'empêche que mon lit maintenant, j'y suis fourrée dès que je rentre chez moi. En plus, avec la housse de couette imprimée Liberty que j'ai choisie, ma chambre on dirait un peu la cabane en bois des Ingalls. Appellez-moi Laura. Laura Ingalls Kamprad.

En écoute : "See no evil" - Television.
(Pic by Live Bohemian on Flickr)
vendredi 15 janvier 2010
Celle qui se trouvait obsessionnelle
Ben ouais en fait, et pas qu'un peu. C'est quasiment alarmant même. En comptant tous les sujets et/ou personnes pour qui, tout à coup, je m'étais prit de passion, j'ai presque eu peur. Presque.
Je ne saurai dater le début de ces obsession toutes aussi diverses les unes que les autres. Peut-être devrions-nous commencer à partir de ma tendre enfance où je regardais en boucle la même k7 de Tom & Jerry au grand dam de ma mère... ?
Enfin, tout ce que je sais c'est que dès qu'un sujet me passionne, je deviens boulimique de l'info, hystérique de la photo rare, névrosée du dvd et cd, épileptique de la vidéo inconnue jusqu'alors. Une malade, quoi. J'ai besoin de TOUT connaître, de TOUT voir, de TOUT contrôler ! Bon, faut pas pousser, non plus...
Il y a eu l'Italie et Rome, Charlie Chaplin, Blink 182, Sid et Nancy, Londres, Joe Strummer et The Clash, le Bloody Sunday, Jude Law, Charmed, Billy Elliot, le punk, les années 20, l'Inde, Ian Curtis, The Thermals, Jack l'Eventreur, "Evil" d'Interpol, Bridget Jones... Certains dates d'une époque révolue alors m'emmerdez pas, ok ?
Alors certes, me direz-vous parce que vous avez un peu de jugeote, au moins, je suis calée sur pleins de sujets, je suis culturée, comme disait une fille de ma classe de 2nde qui, elle, ne l'était pas. C'est vrai. Il m'est arrivé plusieurs fois de répondre à des questions à Qui veut gagner des millions ? grâce à mon savoir abyssal. Mais dans la vraie vie, ça sert à quoi ? Tu crois que je vais pouvoir sortir tous les jours que Charlie Chaplin était né en 1889, que Nancy Spungen était schizo et Michel-Ange homo ?
Non, non, les obsessions sont dangereuses pour la santé et pour la vie sociale.
La santé parce qu'on s'épuise à chercher tout ce qu'on ne sait pas encore, on se fait mal aux yeux en passant des heures sur internet, mal à la tête en lisant des gros pavés, mal aux doigts aussi (t'as jamais eu de crampe à la main à force de taper sur le clavier toi peut-être ?). Bref, on s'use mentalement parce qu'on pense beaucoup beaucoup à ce qui nous passionne et ça, c'est MAL.
Encore plus mauvais pour la vie sociale parce qu'on s'isole (tu fais tes recherches en discutant avec tes amis ? "Dis, tu connaîtrais pas le nom de la petite amie du frère au premier batteur de Blink ?"). Puis tes obsessions, elles vont vite commencer à gonfler tes amis ou tes proches. Mes amis et ma famille peuvent en témoigner, je dois être d'une lourdeur épouvantable quand je commence mes phrases par : "Quand j'étais à Londres..." ou 'Tu savais que Joe Strummer...". Un vrai boulet.
Dernière obsession en date : Ian Curtis, le chanteur de Joy Division. Ca m'a prit comme une envie de pisser, j'avais besoin de connaître sa vie en détail. Ca m'a même donné envie de me faire tatouer la pochette de Unknow Pleasures (en plus de The Future is unwritten dans le bas du dos... si vous me copiez, je vous tue). Ma mère sera même pas surprise, elle est trop habituée à sa folle furieuse de fille.
En écoute : "She's lost control" - Joy Division
dimanche 10 janvier 2010
Celle qui en avait marre de la neige
J'aurai pu continuer longtemps comme ça si la neige avait été mon amie (et si j'avais été une vraie poétesse du siècle dernier). Mais comme vous l'aurez comprit, snow is not my cup of tea.
Bon, j'avoue, c'est beau. Les flocons qui tourbillonnent, la blancheur immaculée,... (je trouve rien d'autre à dire, pardon).
Mais franchement, pourquoi elle est tombée hier, cette salope ? Et toute la journée en plus ! Ca n'aurait pas pu arriver vendredi, non ? Vendredi où j'avais 2h de conduite et auxquelles je n'avais pas du tout envie de participer parce que a) c'était à 8h, b) il faisait nuit, c) il faisait froid et d) j'étais trop bien dans mon bunker de couettes et coussins. Ben non, rien, que tchi, nada, nothing, niente, pas un flocon. J'ai du me taper des créneaux et des rangement en épis en marche arrière.
Et , comme par hasard, hier, samedi 9 janvier, alors que j'avais prévu d'aller à Auchan faire les soldes, je me suis reveillée avec 12 cm de neige qui attendait bien sagement derrière les volets. J'ai presque hurlée de désespoir en voyant qu'elle avait décidée de ne pas s'arrêter de la journée. C'est la première fois que je voyais ça... Chez moi, on se serait cru dans un chalet en Savoie (la fondue et la cheminée en moins). "Et c'est ainsi que j'ai regardé les flocons s'amonceller sur les pulls et jeans que je ne pourrai pas acheter...". La Haine, quoi. De pas sortir, j'ai senti que j'allais devenir marteau alors, sous le prétexte fallacieux d'acheter de la farine au blé noir pour des crépes salées dont j'avais follement envie mais enfin bon je vais pas vous raconter ma vie non plus, je suis parti under the snow, couverte jusqu'aux bouts des cuticules. Très dangereux car très glissant. Et le prrrft prrrft des pas qui crissent, ça va un moment, hein. Puis ça a failli abîmer mes bottes en plus.
Et, encore une fois, comme par hasard, la neige fond aujourd'hui. Aujourd'hui où je n'ai rien à faire. Tant qu'à nous faire chier, elle aurait au moins pu rester jusqu'à demain, non ? J'ai pas une envie follichonne d'aller en cours, moi. Surtout avec -8 °C. En plus, la neige qui fond, ça fait dégueulasse, y'a de la boue partout, ça révèle des cadavres de chats prit dans les glaces (j'déconne ! Encore que...) et ça mouille les pieds comme si ont était dans les rizières chinoises.
Donc, récapitulons, que la neige tombe ou que la neige fonde, elle me fait... ? CHIER ! Bravo !

En écoute : "Slow life" - Grizzly Bear (Pic found on Tumblr)
dimanche 3 janvier 2010
Celle qui avait prit des (bonnes) résolutions
Bon, ma bonne humeur et mon envie de sauter partout s'arrêtent là parce que a) je ne suis pas gogole et b) les cours reprennent. Ah oui, de suite, ça calme, hein. Ca ne me dérange pas vraiment de retourner en amphi (j'ai juste l'impression qu'on va m'arracher les intestins et broyer mon estomac, c'est tout); c'est surtout que ça va me gaver d'entendre "Bonne année ! Bonne santé ! Bla Bla Bla !" et même par les profs... Ne devrions-nous pas souhaiter nos voeux qu'à ceux qu'on apprécie vraiment, ceux qui comptent, ceux qui, s'ils n'étaient plus là, nous manqueraient à nous arracher les cheveux ? Alors que certains, tu ne leur veut pas de mal mais enfin, tu t'en foutrai un peu s'il lui arrivait une tuile. Faîtes pas les gens choqués derrière vos ordis, on n'est pas tous Mère Théresa. Moi, j'aime mon prochain mais jusqu'à un certain point.
Et retourner vers tant de faux-culs, ah, je me meurs !
Mais la nouvelle année est aussi synonyme de bonnes résolutions ! J'y avais réfléchi quelques semaines avant déja, pour voir si c'était franchement réalisable. Oui, ça l'est et c'est maintenant en exclusivité mondiale que je vais vous les délivrer (roulement de tampour, coup de cymbale) :
1 - Je ne mangerai plus de viande ! Je serai plus végétarienne que végétarienne. C'est même pas une lubie, c'est juste que la viande saignante me donne envie de rendre mon p'tit déj alors qu'avant, j'aurai tué pour un morceau de beefsteack. Maintenant, c'est ma mère qui fait une drôle de gueule quand elle me voit trier les lardons dans mes lentilles.
2 - Je vais voir le maximum de villes et de pays inconnus ! Je vais prendre mon sac à dos et je vais parcourir le monde tel le Guide du Routard (la moustache et la dégaine hippie en moins) et je vais m'émerveiller et je vais rencontrer plein de gens fantastiques et je vais avoir plein de paillettes dans les yeux et il va m'arriver plein de conneries... Mais je m'en fout parce que je suis liiiiibre !
3 - Je vais obtenir mon permis ET mon BAFA ! Oui, lecteur, tu m'as bien lu, je vais tenter l'impossible (surtout pour le permis). Je vais avoir ce putain de papier rose qui me fait tant défaut depuis toutes ces années et je vais être tellement contente que dans la foulée, je m'achèterai la Fiat 500 (les nouvelles, hein, pas les pots de yaourt) avec l'argent que j'aurai gagné dans les colos et centres aérés grâce au BAFA. Tu vois l'organisation un peu ?
4 - Je vais déménager ! Adieu Toulouse ! Adieu Haute-Garonne ! Je ne vous regretterai pas ! M'en aller voir l'océan, le sable, la verdure, mes oncles, la nouvelle maison... Espoir, toujours !
5 - Je vais enfin arriver à 45 kg ! Oui, tout est possible, tout est réalisable ! Quitte à perdre une côte.
6 - Je vais avoir des notions de russe et d'hindi. Ouais, c'est ce que j'ai décidé même si c'est vachement dur. Pourquoi ?, me demanderez-vous. Parce que j'ai bien l'intention d'allez voir les russes et les indiens un de ces jours et que j'aimerai pas avoir l'air d'une conne en demandant mon chemin (ou en demandant l'hôpital le plus proche à cause d'une indigestion).
Réalisables, j'vous dit...

En écoute : "Death or Glory" - The Clash
(Pic by KK+ on Flickr)