jeudi 17 décembre 2009

Celle qui avait vécu la Grève

Si y'a bien un truc que je ne supporte pas, c'est qu'on me contrarie. Dans mon dernier post, je me plaignais (comme d'habitude, je ne suis qu'une geignarde) qu'il faisait beau et chaud en décembre et que c'est pas normal et blablabla et COMME PAR HASARD maintenant, il fait un froid glacial tellement qu'on se croirait limite à Minsk. Faut toujours qu'on me contrarie ! Dingue ça... Mais enfin, là n'est pas le sujet de cet article. Enfin si, un peu, mais ne chipotez pas, vous m'énervez.

Mardi, j'ai réussi à me traîner hors de ma tannière -ma maison - avec un courage qui n'appartient qu'à moi. Deux écharpes, un manteau boutonné jusqu'aux yeux, une paire de gant et deux paires de chaussettes + Dr Martens plus tard, je suis passé à la médiathèque ainsi qu'à la Poste avant de courir (ahah) jusqu'à la fac où m'attendait mon cours de socio-que-j'aime-parce-que-le-prof-est-trop-sympa-et-même-que-c'est-intéressant-sans-rigoler. Et comme ce prof, dont je ne connais pas le nom et que nous appellerons Cheveux Grisonnants pour nous comprendre, c'est trop une bonne pâte et qu'il voyait qu'on se pelait les noix que nous ne possédons pas, il nous a laissé filer à 17h35. Une vraie crème, j'vous dit.

Ben si j'avais su ce qui allait se passer, j'vous jure que je ne serai pas sorti de ma grotte !

Je me hâte vers le métro, vite, vite, la maison, me dis-je dans ma tête. Quand soudain, mon pas se ralentit en voyant beaucoup de monde amassé devant le métropolitain. Mais que se passe-t-il, osais-je demander en balayant rapidement l'idée saugrenue qu'il pourrait y avoir une grève. Comprenez, je suis fatiguée, j'ai froid, je veux mon lit et ma soupe, le métro marchait très bien à 15h, peuvent pas faire grève ! Ben si.

Les bâtaaaards !, crie-je à l'intérieur de mon petit être. Nooooon, pleurniche-je encore. Solution de secours : le bus 13 qui doit me mener jusqu'aux Arènes. Puis de là je prends le 14 et hop!, je suis à la gare routière pour prendre mon bus. Fingers in the nose. Un brin confiante, je me dirige vers l'arrêt.

Aaaaah !, crie-je de nouveau en voyant quelques 500 personnes attroupées sur le trottoir, sous l'abri bus et même sur la route. Un bus 13 arrive. Cohue générale ! On se bouscule, on hurle, on se dispute, on se croirait un peu un jour de soldes chez Jennyfer sauf que là, y'a des mecs et ils sont féroces en plus. Je reste ainsi prostrée pendant plus d'une demi-heure, transie de froid (limite que mon nez tombe) pendant que 3 bus me passe devant et que les fous furieux se jettent sur les portes quitte à se faire prendre en sandwich, on aurait dit un mauvais remake de Land of the Dead. Le 4ème, je fais comme tout le monde, je pousse, j'en ai ras le cul, je devrai déja être en partance pour mon petit ville rural entrain de lire mon Elizabeth George.

Je monte, je suis libre !! J'ai presque envie de narguer ceux qui sont encore dehors mais je ne le fais pas parce que je suis bien élevée et que je me soucie de mon prochain (dans la limite du raisonnable). Je suis collée à d'autres personnes, c'est cool, on se tient chaud. Ce que j'aime bien dans ce genre de situation de merde, c'est que les gens ne font pas QUE râler. En fait, ils sont tellement à bout de nerfs qu'un rien les fait rire. J'ai choisi le bus le plus pourri (eh oui sinon c'est pas rigoloooo !) qui met 5mn avant de partir parce que les portes marchent plus, qui s'arrête tous les 200m et qui cale. Ouais, la lose mais j'en rigole avec mes compagnes de galère que je ne connais ni d'Eve ni d'Adam. Oh ! Un bus n°13 nous dépasse ! Oh ! Encore un autre ! : "Tu crois qu'ils font une course de bus ?". Le bus cale, le chauffeur ne redémarre pas : "Il a fait un arrêt cardiaque ou quoi ?" - "Est-ce qu'il y a un chauffeur dans le bus ?!". Le feu passe au vert, on n'avance pas. "C'EST VEEERT !!". Un gosse tousse (crache ses tripes en fait), regards affolés dans la foule : "Demain on est tous malade !" - "La mère nous a affirmée qu'elle n'avait pas la grippe A". Coup de téléphone : "Ouais, ch'uis dans le bus là... Ouais on a 2km encore. Je devrais être là dans une demi heure". Tellement de monde que les vitres sont embuées : "Ils pourraient pas arrêter de respirer qu'on puisse voir où on est ?!".

Bref, après moultes péripéties, arrivée aux Arènes à 19h15. Heureusement ma maman a eu la grande bonté de venir me chercher pas loin. J'étais au chaud à 20h20. C'est un bon timing depuis 17h35, non ?

N'empêche, on est tous tombé d'accord, si on tombe sur un membre de Tisséo (la compagnie de transport de Toulouse), on le bute ! Et on regardera pas s'il était en grève ou pas !

A écouter : "Oh Lord ! When ? How ?" - The Hives
A voir : Twilight 2 New Moon (ouiiii)

jeudi 10 décembre 2009

Celle qui voyait arriver Noel

Il serait temps de faire sa liste pour le Père Noel, non ? On est déja le 10 et... je suis sûre que vous l'avez déja faite, vous. Et que même, peut-être, les cadeaux attendent déja bien cachés au fond des placards sans que vous le sachiez. Bon ben c'est loin d'être mon cas, hein, je vous l'annonce tout de suite.

Primo, j'ai tellement pas l'impression que c'est bientôt les Fêtes que forcément, je ne vois pas l'utilité de marquer sur une feuille ce que je veuzéjéxige - souhaiterai - avoir pour Noel.

C'est vrai, il ne fait même pas froid, pas de vent glacial qui te font ressortir les moufles et le cache-nez, pas de froid mordant qui te fait soupirer d'aise à chaque fois que tu rentres dans un endroit surchauffé, pas de fraîcheur au point de te coller au radiateur quitte à te brûler gravement les fesses (expérience vécue)... 10 décembre 2009, 15°C, bienvenue à Toulouse.

Sans compter ça, je ne trouve pas les décorations superbes et certainement pas nombreuses. Il n'ya pas d'excitation palpable, pas de senteur de marrons grillés, pas de musique dans les rues, les gens font la gueule et sont désagréables.

A moins que ça soit moi qui ai perdu toute cette joie enfantine ? Y'a pas de quoi s'émerveiller, en même temps.

Mais bon, je dois me sacrifier (...) et la faire cette fameuse wish list. Bon, en tête : un voyage. Ben quoi ? C'est bon, j'ai le droit de rêver, hein. J'ai le droit de penser - de fabuler - qu'en me levant (très tôt) le matin du 25 décembre, je trouverai au pied du sapin une simple enveloppe avec marqué "Joyeux Noel Cindy" et j'ouvrirai et je verrai des billets d'avion pour une destination telle qu'Helsinki, Dublin ou San Francisco et là, je ferai une syncope et quand je me réveillerai je crierai "oh-bon-dieu-de-merde-c'est-pas-possible-que-jésus-marie-joseph-et-boudha-m'en-soient-témoin-fichtre-de-foutre !". Et je crierai encore très fort avant de faire un nouvel arrêt cardiaque parce que je serai très excitée. Comme je dis, le rêve est encore la seule chose qui ne coûte pas un rond alors pourquoi s'en passer ?

Sinon, pour faire la material girl, j'aimerai bien avoir une montre (pour regarder s'égrener les heures qui nous conduisent vers le trou... Mais je plaisanteeeeuh !), une bague (que je mettrai à mon annulaire gauche comme ça je comprendrai mieux pourquoi certains goujats m'appellent parfois "Madame"), des fringues (parce qu'aussi dingue que celà puisse paraître, je n'ai plus rien à me mettre sur le dos... Appelez-moi Cendrillon), un parfum (parce que ça sent bon et pas parce que je pue, non, non), des dvd's à la pelle (pour parfaire ma déja très grande culture cinématographique) et des livres dont le tome 2 des tribulations palpitantes d'Edward et de Bellabeurk (oui, je les lis après chaque sortie de film. J'aime me faire souffrir. Oh oui, mords-moi, Ed !)... Bref, que des choses bassement matérielles.

Mais enfin, j'ai tout de même soulignée à ma maman (depuis approximativement 2-3 mois) que c'est le voyage qui me ferait le plus plaisir. Mais je crois que je commence à l'énerver là alors soyez mignons, offrez moi un billet d'avion. Même un aller simple, je prends.

dimanche 29 novembre 2009

Celle qui voyait les microbes partout

La grippe A, ça commence à me gonfler. C'est vrai quoi, ça va faire 9 mois qu'on nous rabat les oreilles avec cette maladie de merde. Partout tu vois des images de gens masqués (Zorro blanc), les chiffres des derniers morts en date, des cartes pour voir où sont les pics d'épidémie, des interviews de docteurs souriants mais graves... Avant, on paniquait quand Pernaut nous annonçait l'arrivée de la gastro, maintenant c'est carrément la psychose quand on nous dit que le virus H1N1 est parmis nous et qu'il ferme nos écoles, et qu'il fait mourir des gens, et qu'il fait trop travailler les infirmières. L'ennemi est à nos portes, citoyens !

N'empêche que tout cette psychose véhiculée par les médias, ça finit par rendre (un peu) parano les plus braves d'entre nous. Ici, moi.

J'y pense pas 24h/24, hein, je continue à vivre quand même (quel mauvais jeu de mot, même pas fait exprès en plus). Mais bon, maintenant, je regarde d'un oeil critique, sévère et noir les personne susceptibles de me filer leurs microbes. Le pire, c'est dans le métro. A la base déja, j'aime pas le métro, fait toujours trop chaud, trop humide et ça pue. Et en plus faut s'accrocher à des barres glissantes touchées par des millions de mains hasardeuses. Mais là, c'est carrément l'horreur parce que des centaines de gens toussent, se mouchent et éternuent sans mettre la main ou le coude ou le mouchoir devant la bouche (et en plus, c'est rtès souvent dirigé vers vous). MAIS VOUS AVEZ PAS ECOUTE CE QU'A DIT LE MINISTERE DE LA SANTE ??!, ai-je envie de leur hurler (mais pas trop parce qu'après ça fait bobo la gorge). Rhaaa ! Bref, maintenant, c'est clair, je ne respire plus que par le nez, impossible d'ouvrir la bouche (j'ai apprit étant jeune [...] que les poils du nez retenaient les microbes et toutes les merdes qu'il y a dans l'air. Le corps humain est fascinant). Y'a aussi les gens dans la rue, dans les magasins, dans les cinés et les bus, les restos et la gare !... Comme disait mon ami Jean-Paul S. : "L'Homme est un loup pour l'homme".

Mais enfin desfois, toute cette prévention, ça frise l'indécence. Bon ok, faut se laver les mains après chaque mouchage, on a comprit. Mais de là à mettre des pancartes dans le métro ou le bus justement, c'est peut-être un peu abusé, non ? Tout le monde a la tv. C'est presque devenu un refrain : "C'était un message du Ministère de la Santé". Et même jusqu'à la fac on vient nous sermonner ! Vu sur une porte de classe : "En raison de virus de grippe ou de toutes maladies saisonnières [MENTEURS ! VOUS PARLEZ DE LA GRIPPE AAAAA !], nous vous prions de respecter une distance d'1m entre vous et le personnel". Griffonné en bas "Portez des masques !!"... AU-SE-COURS !

Moi je vous le dit, si on doit clamser de quelque chose, ça sera pas à cause de la grippe ou de l'explosion de la Terre, nan, nan, ça sera de peur.

Et tout ça, c'est à cause des mexicains !

A écouter : Interpol - "The Heinrich Maneuver"
A voir : 2012

mercredi 18 novembre 2009

Celle qui voulait se muscler

Mon frère s'est acheté la Wii. Oui (Wii oui, t'as comprit ?), y'avait une super promo à Carrouf avec la Wii Sport + la balance board, la grosse affaire quoi, sans vouloir faire de pub. Donc c'est tout naturellement en regardant ma bouée 100% nature que j'ai décidé de me mettre au sport. J'étais déja passé par cette phase avant. Régime et sport et tu vas voir que je vais perdre un os, moi ! Même cet été, j'avais décidé d'aller courir. Ridicule.

1er jour, je me pèse. Le verdict tombe, j'ai reprit pas moins de 3kg depuis le printemps. Les temps sont durs, le Nutella me comprend et me réconforte. Traître. Tests physiques, la Wii Balance Board ma nouvelle amie m'annonce que mon âge physique est de 33 ans. Elle fait même la grimace. Moi aussi.

Mais enfin, c'est pleine de (bonne) volonté que je m'attèle à ma tâche. Je vais maigrir et en plus, je vais me raffermir le ventre et les fesses ! Je fais donc appel à ma coach perso, celle de la Wii of course (on est assez riche pour s'offrir la console mais on n'est pas la famille Rotschild quand même, hein). Dès les premières minutes, je décide de l'appeller Frida parce que c'est une TORTIONNAIRE. Elle me fait faire des exercices trop difficiles que j'arrive même pas à suivre desfois. Et vas-y que je te fait faire la posture du Dieu du Vent, et vas-y que je te fait faire le guerrier, la chaise et je-sais-plus-quoi-mais-c'est-dur ! Forcément hein, pour elle, tout est facile, c'est un ROBOT ! Mais moi, pauvre petite fille fragile, faible et âgée de 33 ans, j'arrive pas à me contorsionner comme un serpent (c'est une posture qui consiste à se coucher sur le ventre, à se cambrer les reins pour s'attraper les chevilles, je te jure, ça nique).

Faut croire que je suis maso parce que même en m'étant fait mal (en faisant la chandelle, me suis froissé un muscle de l'épaule... C'est ça, riez, riez en m'imaginant !), je continue ! J'en redemande ! Bon, le truc cool quand même, c'est que Frida n'est pas toujours sur mon dos (image), je peux aussi faire des exercices sous formes de jeux qui sont beaucoup plus marrant que la frigide coach. Je fais du Hulla hoop, du ski, du step, du kung-fu...

Bref, en tout cas, j'ai perdu un peu de poids. Quant au raffermissement, hmmm, je suis toujours plus au niveau du Nutella qu'à la plaquette de Crunch.

A écouter : "Children of the Revolution" - T-Rex
A voir : Les vies privées de Pipa Lee (Keanuuuu Reeeeeves<3)

vendredi 13 novembre 2009

Celle qui n'aimait plus Julia Roberts

Julia Roberts m'énerve. Je me suis faite cette réflexion il y a quelque temps, quand "Coup de foudre à Notting Hill" est repassé à la tv en fait. Je l'ai vu 36 000 fois mais que voulez-vous ? Notting Hill, coup de foudre et Hugh Grant font toujours bon ménage dans ma tête. J'ai regardé jusqu'à la fin et, comme d'habitude, Julia arrive à avoir ce qu'elle veut, ici Hugh. Même si elle l'a envoyé chier comme un malpropre. Le pauvre.

J'ai eu un déclic soudain. Dans tous ces films, Julia Roberts joue avec un canon. J'ai commencé à lister et ça a été comme l'hécatombe dans ma tête. Elle a pu jouer, embrasser, parler et plus si affinités avec tous les acteurs les plus beaux du monde ! Mais c'est injuste ! Hugh Grant (Coup de Foudre à Notting Hill), Clive Owen (Duplicity), Jude Law (Closer), John Cusack-mon-dieu-mon-mari-du-mois-de-novembre-conasse-je-te-hais ! (Couple de stars), Richard Gere (Pretty Woman, George Clooney (Ocean's eleven), Brad Pitt (Le Mexicain),... Bon, point positif, elle n'a pas eu Johnny Depp, ni Robert Pattinson. Si jamais ça arrive, elle devra mourir.

Julia Roberts m'énerve aussi parce qu'elle a toujours des rôles de gentille. Elle est compréhensive (Ma meilleure ennemie), sympa (Friends), combative (Erin Brokovitch), en avance sur son temps (Le sourire de Mona Lisa), intelligente (L'affaire Pélican),...

Et surtout Julia m'insupporte parce qu'elle est toujours jolie. On dirait qu'elle vieillit pas. Tiré à quatre épingles en tailleurs Chanel ou destroy en pull mohair violet et bas de survêt gris, elle irradie. Rousse, blonde, frisé, coupe au carré, maquillage ou pas, elle est belle. Ch'ais pas moi, cette fille n'a besoin de rien pour qu'on lui dise qu'elle est canon. Et ça, ça m'énerve parce que moi si je porte un survêt et pas de maquillage, on dirait que je suis malade.

Bon sur ce, je m'en vais voir "Tout le monde dit I love you"... On va bien voir si elle se tape un beau mec et si elle est belle et intelligente (once again) ! Tsss...

P.s : Elle a une grande bouche quand même.
P.s 2 : C'est quand qu'elle arrête sa carrière ?
P.s 3 : Elle aurait quand même pu choisir pour ses gosses des prénoms plus portables que Phinnaeus Walter, Hazel Patricia et Henry Daniel. En fait, je suis sûre qu'elle ne voulait pas qu'ils réussissent comme elle. Je vous l'avais dit que je l'aimais pas !

A écouter : "Run" - Broadcast 2000
A lire : "And I don't want to live this life" par Deborah Spungen, la mère de Nancy. Peut-être le seul livre qui m'ait fait pleurer. Très beau même si elle pense que c'est Sid qui l'a tué...
All in English, lads !

samedi 7 novembre 2009

Celle qui était overbooked

Je suis surmenée, genre femme d'affaire, voyez ? (les talons, le blazer, l'attaché case et l'argent dedans en moins). Ca fait deux semaine maintenant que je cours partout, que j'apprends un tas de choses, que je blablate sans fin et que je ne suis quasiment plus chez moi.

Tout d'abord, lundi 26 octobre, c'était la rentrée à la fac. Je n'avais que 2h de cours certes mais j'ai quand même trouvé le moyen de me tromper de salle (pour ma défense, sachez qu'on m'a induit en erreur). Bref, j'ai écouté pendant 2h un cours assomant sur la naissance de l'écriture, les idéogrammes chinois et le calendrier indien qui se termine en 2012. Pourquoi je ne suis pas parti ? Parce que je pensais que c'était peut-être de la socio... Que celui qui ne s'est jamais trompé me jette la première pierre !

Puis mardi (27. Suivez, bon sang !), j'ai commencé mon stage théorique du BAFA. J'ai rencontré plein de gens sympas, j'ai bien ri, me suis bien amusée, j'ai apprit des chansons pour les gosses - parfois incompréhensibles - (maké toumé toumé papa maké toumé toumé pa), des jeux aussi, j'ai écouté attentivement les formateurs qui étaient très intéressants et marrants, je me suis désinhibé... Et en fait, j'ai apprit qu'animateur, c'était un bon vrai métier que tout le monde rabaisse alors qu'au final, il a une très grande importance et surtout une énorme responsabilité. Je ne vous raconte même pas tout ce que j'ai pu écrire sur les règles de sécurité (morale, affective et physique)... Mais tout ça était super hard quand même parce que c'était quasiment du 10h non-stop, voire 11h les jours de veillée. Bref, je n'habitais presque plus chez moi et ma nouvelle famille s'appellait Dounia, Dexter, Mathieu, Marianne, Jennyfer, Coralie...

Et malheureusement, jeudi 5 (novembre, vous suivez ?), la fac est venue reprendre ses droits. Et c'est comme ça que j'ai (re)commencé à ingurgité des sommes astronomiques de dates, de pensées, d'evènements en histoire et en sociologie. Heureusement, j'ai des profs sympas. Celui d'histoire est plein d'entrain, tellement qu'en TD il me postillonne dessus. Enfin, j'ai déja deux textes à lire sur l'absentéisme à la fac (...), un exposé sur la révolution des transports sans compter les cours que je n'ai pas encore suivi. Vendredi, par chance, je n'ai pas cours et je peux rester tranquille dans mon dodo pendant qu'il pleut dehors. Sauf hier où j'ai du me rendre à un rdv professionnel...

Enfin, c'est le week-end et je vais en profiter. N'empêche qu'il me tarde les vacances de Noel, tiens. Histoire de me rappeller comment ça fait de rien faire de stressant de ses journées...

A écouter : Tire swing - Kimya Dawson
A voir : Austin Powers

vendredi 23 octobre 2009

Celle qui était nébuleuse (paraît que c'est un synonyme de "timide"... cherchez pas à comprendre, va !)

Je suis d'une timidité maladive. Bon peut-être pas autant qu'Anne, la fille qui était dans ma classe en CM2, super chétive, toute courbée, qui ne vous regardait jamais dans les yeux et qui avait des sueurs froides quand on lui adressait la parole (d'ailleurs, c'était le sosie d'Anne Frank mais ça n'a rien à voir avec le reste...).
Non mais disons que quand je ne connais pas, je me fait passer pour une sauvage car je ne parle pas (ou si peu !). En fait, j'écoute et je vois si la personne est intéressante, marrante et si elle me met à l'aise. Sinon, vous pouvez toujours courir pour que j'ouvre la bouche.

Donc forcément avec les mecs, c'est pas toujours facile pour moi. Malgré toutes les (re)marques encourageantes qui me font (re)ssentir que je ne suis pas un cageot, j'ai du mal. Pauvre fille.

On m'a mainte fois rabattu les oreilles sur le site "Adopte un mec" alors j'ai fini par m'inscrire. Je cherche pas l'amour de ma vie, je cherche même pas de relation (parce que figurez-vous que pour l'instant, j'aime mon statut de jeune célibataire), c'est juste pour voir...

Bondieudecacatoutpuissant, en moins de 24h, j'avais atteint les 3000 points. Pour les non-initiés, ça veut dire qu'on m'a lancé des "charmes" (qui utilise encore ce mot de nos jours ? "Je te charme, chérie !"), qu'on m'a envoyé des mails et tout ça. Mouahahah, j'ai la côte ! Mis à part la flatterie de mon égo (il a gonflé le bougre !), j'ai rencontré des gens supers intéressants.

Et vu que je suis timide, là, j'ai plus de facilité à leur parler, à poser des questions (Tu couches le premier soir ? Tu as un lit deux places ? Je peux passer chez toi ?... Rhaaa, c'est bon, je plaisaaante !).

Bon et vous savez quoi, avec tout ça, j'ai plein de rencards (sont mignons en plus): je dois aller boire un verre avec Machin, à un concert avec Bidule, voir des répéts chez Truc, X m'a donné son numéro de portable... Je dois avouer aussi que j'ai eu un boulet, je voudrai pas faire la fille qui se vante trop, c'était Lapinou (je vous jure qu'il s'appelle comme ça) et c'était un facho. Rien que ça. Fallait bien que je tombe sur un connard.

Alors là, vous allez me poser la question fatale à savoir si je vais faire acte de présence à ces rdv parce qu'après tout c'était le thème de mon article : la libération du joug (oui, je parle bien) de la timidité. Ben figurez-vous que je me tâte encore... Le virtuel, c'est bien beau, la réalité c'est autre chose ! Et si je disais que des bêtises ? Et si je trébuchais ? Et si je me coinçais un morceau de salade dans les dents ou que je me faisais une moustache avec mon lait au chocolat ? Et si je rigolais trop (dû à la nervosité, je ne suis pas une mongolienne) ? Bon et je ne vais pas m'accabler de toutes les tares... Et si EUX ne me plaisaient pas ?

Mais d'ailleurs, pourquoi est-ce que je me pose toutes ces questions ? J'ai pas dit que j'étais bien en jeune célibataire ? La question de ma timidité ne se pose plus alors ! Ahah !

En écoute : "Good old-fashioned lover boy" - Queen
A voir : La Proposition (film coup de coeur avec Sandra Bullock et Ryan Reynold)

dimanche 18 octobre 2009

Celle qui avait passé une très bonne soirée

Il y a plus d’un mois, je regardai avec une curiosité mêlée d’envie non-dissimulée, un site de concerts sur Toulouse. Et là, PAF ! D’un coup d’un seul, je vois inscrit en toute lettre : « The Thermals - St Des Seins - Toulouse - Vendredi 16 octobre 2009 - 7 euros ». Je me vois déjà devant la scène, gesticulant avec grâce, mon appareil photo dans une main, l’autre accrochée au pantalon du chanteur, mon attitude de groupie par excellence. Oui, je suis en manque évident de concert. Qui va venir avec moi ? KOKO !, pensais-je immédiatement.

C’est ainsi que vendredi, après nous être racontées nos vies passionnantes, nous sommes allées au sacro Saint des Seins, THE bar rock de Toulouse (OH YEAAAH !). Je passerai le fait que nous avons bu un demi grenadine, que nous avons continués à faire les pipelettes avec la sono assourdissante, que nous nous sommes mortellement ennuyées pendant la première partie (le mauvais rockab’, c’est nul, surtout avec un masque SM, des têtes de poupées embrochées et scalpées et une bure avec des lettres clignotantes), que j’avais atrocement envie de faire pipi mais que j’avais peur de laisser ma place… Non, je ne vous en parlerai pas.

Enfin, The Thermals est arrivé (même si j’avais déjà entraperçu Hutch-mon-mari-du-mois-d’octobre et le batteur avant qu’ils ne montent sur la petite scène). Que dire de ce concert sinon que c’était purement et simplement rock’roll. Pas de superflu, de l’énergie à revendre et un humour décapant que j’aime d'amour. "Returning to the fold", "I hold the sound", "I let it go", "Pillar of salt", "A passing feeling", "Test pattern", "I might need you to kill", "We were sick"... sont enchaînées en un battement de cil (ou deux). On n’a pas le temps de reprendre son souffle que déjà on est à la moitié de la set-list. [En fait, ce n'est pas tellement qu'ils jouent à la Ramones (une chanson = 1 minute), c'est surtout que c'est tellement bon que ça passe à une allure folle]. Hutch s’arrête, se regarde dans la dizaine de miroir accrochée derrière la scène et se recoiffe en déclarant que c’est cool. Kathy s’approche de son ampli et voila un bon larsen qui fait mal aux oreilles mais qui électrise tout le monde. Et Hutch en rajoute une couche ! Un "Bonsoir Toulouse !" est lancé. On transpire, on pogotte, on reprend en chœur, on est bien et ça se sent. Je m’époumone sur « Here’s your future », je crie sur « No culture icons », je m’égosille sur « It’s trivia », je m’évanouis presque sur « St Rosa and the swallows » (ma préférée). On sent la fin approcher, je veux plus les laisser partir. Hutch et Kathy se regardent en jouant, ils sourient à tout le monde, ils s'amusent, Lorin (le batteur) est à fond et ils saluent la foule. On se sent tellement proche d’eux (dans tous les sens du terme) que c’est presque comme si on faisait partie du groupe (moi, je serai au triangle parce que je suis nullle à la guitare). Et voilà « Now we can see », la dernière, la première que j’ai découverte d’eux, bêtement en plus. Je me sens triste en les voyant partir et en entendant des « Thank you so much » avec l’accent amerloque. Mais ils ont un tel succés dans le petit bar qu’ils reviennent pour deux autres chansons et c’est reparti pour la folie, les têtes qui se balancent, les bouches qui crient, les mains qui tapent. Encore ! Encore ! Non. C’est fini. Goodbye Hutch, Kathy et Lorin, le concert aura été excellent. P.S : J'ai récupéré un porte monnaie remplit de médiators et le bracelet en éponge de Kathy sur scène. Je suis LA groupie.

Koko et moi décidons de rester encore un peu. Et si on devait résumer cette fin de soirée, ça serait : danse sur la scène - gars relous - chaleur - prof de droit trop mignon - peuple - froid glacial de la nuit - Judy et Anne (ou Anna ?) - AC/DC - « Can’t touch this » - Kiiiiss !
Mais vraiment, si je devais choisir un seul mot, ça serait LOVE. Ouais, love pour tout, love pour Koko, love pour The Thermals, love pour Hutch, love pour l’ambiance… love is all around ! Mais il fait plus hippie que rock'n'roll ce mot...

A voir : Myspace The Thermals
Et bientôt en exclu mondiale, mes vidéos et photos sur Youtube. Vive moi !

lundi 12 octobre 2009

Celle qui devrait partir

Il y a quelques temps de celà, je me suis inscrite sur un site de jeune fille au pair. Allez savoir pourquoi, ce genre de boulot m'a toujours intéressé. Même quand j'étais au collège, je parlais déja de me trouver une famille en Californie. Bon, maintenant, Hollywood et Sunset Boulevard, ça me fait beaucoup moins rêver. J'ai plus de paillettes dans les yeux en quelque sorte (pour pas dire méchament que maintenant, j'ai que de la merde).

Cette année, ayant encore une fois du temps libre devant moi (liberté, liberté chérie), j'ai décidé que ça y est, je suis assez mûre, je suis assez grande, je connais bien la vie (cette chienne), je peux partir à l'étranger m'occuper de chiards. J'ai envie d'aller en Irlande, en Ecosse, en Suède, en Finlande, en Norvège, en Italie... dans toute l'Europe quoi. Manque plus que quelques détails et mesures à prendre et je serai bientôt dans un avion à paniquer grave sur un bruit ridicule ou un petit trou d'air. Notez qu'avant cet été, je n'avais pas peur de prendre l'avion mais tous ces crash ont réveillés en moi une sourde terreur de perdre la vie jeune et par terre (ou dans la mer). Mais là n'est pas le sujet, je m'égare de nouveau...

Je voulais donc en venir au fait que ce matin, j'ai reçu un email provenant de AupairWorld, le FAMEUX SITE. J'ai du le lire approximativement 10 fois. Peut-être même 11. Pour m'imprègner de tous les mots : New York - daughter - plane - 3 480 $/month - come with us. Et là, j'ai presque crié OH MY FUCKING GODNESS ! Attendez, attendez, je récapitule ! Mrs Smith veut que je vienne à New York (Upper East Side, Manhattan, Little Italy, Madison Square Garden, donuts, yellow cab), elle me paye le billet d'avion (of course, Mrs Smith), pour que je m'occupe de sa fille de quatre ans qui reste toute seule avec l'agent de sécurité une fois que ses parents sont parti. Et elle me payerait 3 480 $ PAR MOIS ! Bordel de merde ! Je suis sur le cul. Je relis encore. Comment ça peut exister une offre pareille ? J'accepte ? J'accepte ?

Non. No way, Mrs Smith. Sorry. Je ne peux pas partir pour l'instant. Et puis, je ne comprends pas l'accent américain. Et New York toute seule pendant 1 an. Et puis, vous êtes riches alors je vais devoir faire des manières. Et j'aime pas trop les hamburgers. Et franchement, je trouve cette annonce un peu zarbi...

Oui, je cherche n'importe quoi pour ne pas culpabiliser. Mais vous ne trouvez pas que c'est trop ? Trop alléchant, trop impromptu, trop gros, trop tout ? Ou alors c'est moi qui suis complètement folle (parano, psychotique, perturbée, dépressive) et qui vais finir par me rouler par terre en m'arrachant les cheveux et pleurant comme un veau : "Pourquoiiii j'ai pas acceptéééé ??!!".

A écouter : "Great big kiss" - New York Dolls
A voir : Born to lose, the last rock'n'roll movie

vendredi 9 octobre 2009

Celle qui avait la poisse

Je ne sais pas si c'est moi qui psychote mais j'ai la très nette sensation qu'il ne m'arrive que des conneries. Je n'ai même pas besoin de sortir de chez moi que déja un tas de merde me tombe dessus (au sens imagé sinon ça serait carrément dégueulasse). Par exemple, je téléphone quelque part et on me dit qu'on me rappellera (sans jamais me rappeller bien sûr). Ou je me fais tomber une étagère dessus en rangeant des fringues. Ou je me fracasse l'orteil contre le pied du lit (testé et approuvé). Véridique. Mais alors quand je décide de quitter mon petit village de M. (M. ne signifiant pas merde. Ne tombons pas dans le scabreux, mes enfants) et de me rendre dans le vaste monde (Toulouse) alors là, c'est carrément le déluge, que dis-je, l'avalanche de conneries. Si tout ce que je vais vous raconter se passait sur une période d'un mois ou deux, ça serait rigolo. Mais moi, tout me tombe dessus en moins de 24h et franchement, je suis loin de m'en fendre la poire.

La dernière fois, je me suis donc rendu à Toulouse pour un rdv avec ma "formatrice" de l'ANPE. Déja, le chauffeur de bus ne calcule pas que je suis encore là, au fond, plongée avidement dans les aventures du sergent Havers et de l'inspecteur Linley et il va se garer au terminus. J'ai tourné pendant 10mn dans les couloirs et les escaliers avant de revoir le jour. Pas trop chamboulée (j'ai l'habitude d'être transparente), je m'en vais à la médiathèque rendre mes trucs. La femme à l'accueil m'explique qu'un cd est rayé, je l'écoute sans répondre (c'est pas poli de couper la parole). Elle relève vivement la tête, me regarde en fronçant les sourcils et me sort en détachant les syllabes : "Vous-me-com-pre-nez ?". J'ai l'air d'une mongolienne, c'est ça ? Puis je m'en vais vers la Fnac où je manque me faire écraser. Le feu pour les piétons était vert. Celui pour les voitures aussi. J'ai du temps à perdre, je pense me faire un petit ciné. Les films ont tous commencés depuis 10mn. Je décide alors d'aller récupérer une des affiches de "The Thermals en concert au St des seins le 16 octobre" que j'avais aperçue il y a deux jours. J'ai du faire 10km et tout le tour du centre ville pour m'apercevoir (en pleurant presque) que toutes les affiches avaient été enlevées. J'ai mangé deux gâteaux pour repas de midi parce que j'avais oubliée mon sandwich. Un petit racaillou m'a accosté pour me dire que j'étais vraiment "trop ravissante mamaselle. Tu veux pas venir prendre un café avec moi ?" tout en me faisant un interrogatoire digne de la Gestapo. Tout d'abord, sachez que je n'aime pas le café, monsieur. Deux autres types m'ont arrêtés plus loin pour savoir si je ne cherchais pas "des cigarettes ou du tabac à rouler" avec forces clin d'oeil. J'ai l'air d'une droguée, c'est ça ? Puis j'ai commencé à avoir très chaud parce que j'étais partie en pull-collant-bottes et qu'il faisait 30°C. Donc j'ai transpirée et ma frange a bouclée. Je devais m'inscrire dans un cours de langue : j'ai cherché pendant une demi-heure l'immeuble n°76 qui n'existe pas. Je me suis assise à la terrasse d'un café où deux filles (que je ne connaissais ni d'Eve ni des dents) sont venues me faire la bise. Pour couronner le tout, j'ai sonné aux portiques d'un magasin et je me suis trompée de bus pour rentrer.

Après tout ça, n'essayez pas de me convaincre que la malchance n'existe pas, que tout ça n'est que coincidences ou je ne sais quoi. Je marche pas, hein !


A écouter : "Black sheep boy" - Tim Hardin
A lire : "Cérémonies barbares" - Elisabeth George

lundi 5 octobre 2009

Celle qui avait mauvais goût

La dernière fois, j'ai réalisé avec horreur que j'avais des goûts de merde. Enfin, avant, quand j'étais jeune et fraîche. Maintenant, ça va mieux.

Cette subite prise de conscience m'est venue à la mort de Filip-des-2be3 (personne ne connaît son vrai nom, si ?). Tout le monde le pleurait (les filles surtout) et se rappellait sa jeunesse et comment elles le trouvaient trop beau même si les chorés et les chansons étaient hyper has-been. Et là, je me suis prise à dire, comme à l'époque : "Ah non, je le trouvais pas beau, moi. Je préférais Frank"... Alors que je viens de réaliser que Frank, c'était le plus moche.

Je me suis alors mise à penser à toutes les personnes dont j'ai pu être fan ou amoureuse dans mon enfance. Et là, il était clair que j'avais eu des goûts plus que douteux en ce qui concerne la gent masculine...

Dans les Worlds Apart, mon préféré, c'était Nathan (le faux blond à grosse bouche). Je trouvais Michal-de-la-Star Ac' très beau (comment ça, c'est qui ?). Dans Beverly Hills, c'était David-le-copain-à-Donna. J'étais aussi un petit peu amoureuse du chanteur-de-Manau-que-je-connais-même-pas-son-prénom (Dans la vallée, ohoh, de Dana, lalilala). Sans compter Youri Djorkaeff (oui, je suis fan de foot) le footballeur aux grandes dents ou encore "Mon Cricri d'amour" dans Hélène et les Garçons... Oh et sans parler de types connus, j'ai été folle amoureuse de C., le mec de ma classe de 4ème qui arborait un appareil dentaire étincellant et une coupe venue tout droit de 1920, S. qui était plus petit et plus maigre que moi, B. qui devait faire 50cm de plus que ma taille, A. qui avait une superbe coupe au bol en CM1, ...

Après, durant mes années lycée, j'ai un peu remontée la pente. Un peu, hein, parce que je me traîne certains boulets... Pour ma défense, sachez que dans mon lycée/dans ma prison, il n'y avait pas trop de choix et que donc, on se rabattait un peu sur les laissés pour comptes. Y'a eu Blondin le blond-jaune à appareil dentaire (encore un) et au gros bubon rouge entraperçu un jour dans son cou, Twix le rugbyman qui rigolait comme un gros mongolien,... En célébrité, par contre, j'ai fait vachement d'effort et je suis allée taper dans les valeurs sûres comme Johnny Depp, Jude Law ou Hugh Grant. Le désespoir ambiant, peut-être ?

Bon, maintenant, je vais arrêter de compter mes erreurs. C'est déprimant à la fin. Et puis j'ai honte.
A écouter : "Personne" - Robert
A regarder : "L'opinion publique" de Charlie Chaplin

samedi 3 octobre 2009

Celle qui se parlait toute seule.

J'ai décidé d'essayer la quintessence de la folie. Je vais revenir à mes premiers amours. Je vais écrire. Je vais rigoler. Je vais garder ce blog très longtemps.

"Oh ! Mais il n'y a rien à faire ! Parce que tout le monde est fou ici !"

A voir : La rencontre d'Alice et du Chat du Cheshire.
A écouter :
"Madhatter" - The Adicts.